Une cheminée en pierre pour un bon feu
Dans une cheminée en pierre au fond du salon, crépite un grand feu de bois. Les flammes lèchent les vitres et la chaleur, douce et réconfortante réchauffe les corps et le moral de chacun contre le froid mordant de l’hiver. On s’y croirait, n’est pas ? Pierre Abadie, sculpteur et tailleur de pierre en Provence a réalisé pour l’un de ses clients, cette belle cheminée en pierre. Cet élément est à la fois décoratif et utile.
Un feu de cheminée permet de créer rapidement et simplement une ambiance très conviviale dans une pièce. Si tant est que la cheminée soit en pierre et de taille imposante, alors l’effet est sans appel. Tout le monde se sent en sécurité et au confort dans un endroit pareil. Mais d’où vient ce phénomène qui veut qu’on se sente si bien près d’un feu de cheminé ?
Peut-être est-ce lié aux origines les plus lointaines de l’histoire humaine. Le feu, que nous n’avons pas inventé mais que nous nous sommes appropriés puis que nous avons appris à apprivoiser, nous permet de réaliser tant de choses. Initialement, il nous permettait de chasser les prédateurs, de faire cuire la nourriture, de réchauffer le foyer… Tant d’aspects si nécessaires au quotidien et qui nous semblent aujourd’hui si évident. Bien sûr, il y a également des aspects moins nobles liés au feu.
Un feu, bon ou mauvais ?
On ne peut nier que le feu soit également symbole de destruction ! Utilisé pour faire la guerre, incendier des bâtiment voir des villes, bruler des forêts, etc. C’est peut-être aussi cette ambivalence qui nous fascine tant. Ce contraste entre son utilisation qui peut se faire, soit dans le bien, soit dans le mal. Finalement, le feu n’est ni bon, ni mauvais, c’est son utilisation (ou son utilisateur) qui l’est.
Aujourd’hui nous avons remplacé le feu par l’électrique, certes, mais il semble qu’il nous fascine toujours autant malgré tout. Et dans une société moderne où la plupart des individus (dans l’hémisphère Nord en particulier) se noient dans bien trop de gadgets inutiles, n’est-il pas sain de se rappeler, au côté d’un bon feu de bois, d’où l’on vient afin de mieux discerner où l’on va ?
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